mercredi 20 janvier 2010

Un plan cohérent


Plan des commissaires, 1811
Au XIX°s, New York est la seule parmi les grandes villes du monde à n'avoir aucune fonction politique officielle, ce qui a un impact sur l'architecture et l'urbanisme : le plan urbain ne comporte pas de perspectives majestueuses célébrant la puissance de l'Etat. NY est en 1900 la 2° ville du monde après Londres. New York ne doit donc son ascension qu'à son énergie créatrice et à son dynamisme économique.

Jusqu'au tout début du XIX°s, la ville se développe sans plan cohérent. 1811 marque le début d'une urbanisation organisée :grâce au "plan des commissaires". Ce plan, mis en forme par 3 "commisaires", organise les 15 km Nord-Sud de Manhattan, et pas seulement les 2 km déjà bâtis. Ce plan met en place des ilôts rectangulaires dans un quadrillage dessiné par 12 avenues (Nord-Sud) et 152 rues (Est-Ouest). Ces blocks mesurent 70 m sur 200 à 300 m, et sont eux-mêmes divisés en 50 à 70 parcelles de 8 à 30 m. La vieille ville,elle, n’est pas modifiée. Mais dans ce plan, aucun espace vert n’est prévu.

La Firth av. est au milieu ; c'est l'épine dorsale du système, d’après le Corbusier : d’un côté de cette avenue, on est à "West", de l’autre, à l'"Est". Cette grille montre la neutralité équitable de la politique foncière de la ville : son ambition est de concilier les principes contradictoires du républicanisme égalitaire et du libéralisme spéculatif.


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